• Le top 5 de Violaine :

     

    1- Le Taj Mahal

     

    Bilan

     

    2- Le temple Sikh de Delhi, il est vrai qu’il y a des monuments aussi voir plus beaux en Inde, mais il y a une ambiance tellement chaleureuse et conviviale que pour moi, c’est un lieu que j’ai vraiment adoré.

     

    Bilan

     

    3- Les temples de Kadjuraho : les sculptures sont vraiment magnifiques

     

    Bilan

     

    4- Jaisalmer : j’aime ce qui brille donc la ville dorée indienne m’a vraiment marquée

     

    Bilan

     

    5- Le temple Jaïn de Ranakpur perdu au milieu de la jungle avec tous ses singes

     

    Bilan

     

    Bon et en bonus, je vais quand mettre l’île Jag Mandir où je veux me remarier! ^^

     

    Bilan

     

     

    Mais bon après, il y a tellement d’autres lieux magnifiques comme Fathepur Sikri, la cour des Paons et les jardins suspendus du City Palace d’Udaipur, les chambres à miroir de la plupart des palais et forteresses qu’on a fait…

     

     

    Les regrets  de Violaine :

     

    • Amritsar et son temple d’Or, j’aurais adoré le voir
    • Ne pas avoir croisé Sharuck Khan ni Shahid Kapoor, ni Saif Ali Khan. Je savais que j’aurais dû faire une halte à Bombay
    • La nourriture : quand on part en voyage organisé en groupe, la nourriture se résume à un buffet sans grande saveur.
    • Ne pas avoir visité de mosquée, notamment celle de Fathepur Sikri
    • 15 jours c’est trop court pour tout voir, j’aurais dû partir un mois au moins
    • J’aurais aimé participer à un mariage indien, forcément! ^^

     

     

    Le top 5 de Christophe :

     

    1- Le Taj Mahal

     

    Bilan

     

    2- Le City Palace d’Udaipur avec la cour des paons et les chambres

     

    Bilan

     

    3- Fathepur Sikri, surtout pour l’histoire d’amour conté par le guide de Jodha et Akbar

     

    Bilan

     

    4- Le temple Sikh de Delhi pour l’ambiance

     

    Bilan

     

    5- Les temples de Kadjuraho et ses scupltures

     

    Bilan

     

    Aucun regret, à part d’avoir été malade et pour lui, 15 jours de voyages, c’est déjà pas mal !

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Pour notre avant-dernier jour, nous avons visité Delhi.

     

    Un peu d’histoire :

     

    Delhi est située sur les bords de la rivière Yamuna, et est depuis longtemps une ville importante, placée sur les routes de commerce du nord-ouest aux plaines du Gange. Elle a été la capitale historique de plusieurs empires indiens. Delhi est notamment rattachée à l'Empire moghol en 1526 après la victoire du prince Babur face au dernier sultan de Delhi. Les Moghols établissent leur capitale dans la partie de la ville maintenant connue comme le Vieux Delhi (Old Delhi). Elle reste capitale jusqu'en 1707 et la défaite des Moghols face aux Marathas. Au début du xxe siècle, pendant la colonisation britannique, le gouvernement britannique et plus particulièrement Georges V décide de déplacer la capitale de Calcutta, jugée trop excentrée, vers la ville de Delhi : New Delhi est ainsi construite au sud de la vieille ville et devient la capitale de l'Empire britannique des Indes en 1911. En 1947, l'Inde indépendante confirme New Delhi comme capitale du nouveau pays : New Delhi, situé au sein du territoire de la Capitale nationale, accueille les institutions du gouvernement central de la République d'Inde, y compris le Parlement.

     

     

    Nous avons pu observer de loin la mosquée Jama Masjid, mais nous ne l’avons malheureusement pas visitée :

     

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

     

     

    La Jama Masjid dite aussi grande mosquée de Shahjahânabâd ou grande mosquée de Delhi, est la plus grande de l'Inde, elle peut accueillir 25 000 personnes. Construite entre 1644 et 1656 sous le règne de l'empereur moghol Shâh Jahân, elle est revêtue de grès rouge. Utilisant le plan moghol elle se compose d'une grande cour pavée et surhaussée sur laquelle donnent trois hautes portes, une sur chaque côté.

     

     

    La porte de l'Inde :

     

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

     

    Elle a été construite par l'architecte Edwin Lutyens pour commémorer les soldats indiens dont ceux de l'Armée des Indes britanniques morts durant la Première Guerre mondiale et la troisième guerre anglo-afghane en 1919.

    Les noms des soldats morts durant ces guerres sont gravés sur les murs. Depuis 1971, il y brûle l'Amar Jawan Jyoti, la flamme du soldat éternel.

     

     

    Une église :

     

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

     

     

    Le palais présidentiel :

     

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

     

    Rashtrapati Bhavan est la résidence officielle du président de l'Inde. Le bâtiment de 340 pièces a été construit de 1912 à 1929 pour le Vice-roi des Indes pendant la colonisation britannique, lors du déplacement de la capitale coloniale de Calcutta à New Delhi.

     

     

    Le parlement :

     

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

     

     

    Le fort Rouge :

     

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

     

    Le Fort rouge, aussi appelé le Palais-fort de Shahjahanabad ou Lal Qil'ah, est une forteresse d'architecture moghole de Delhi, Inde. Il est inscrit depuis 2007 sur la liste du patrimoine mondial.

    Le fort est aussi le lieu depuis lequel le Premier ministre d'Inde s'adresse à la nation chaque 15 août (l'Inde a acquis son indépendance le 15 août 1947), il est le symbole de l'indépendance de l'Inde.

    Il a été construit par l'empereur moghol Shâh Jahân entre 1636 et 1648

     

     

    Nous avons aussi pu observer de loin un des bidonvilles de Delhi. Dans ces bidonvilles, il y a au moins 7 millions d’habitants.

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

     

     

    Le matin, nous avons pu visiter le temple des Sikhs

     

    Gurudwara Bangla Sahib est le lieu de pèlerinage sikh le plus réputé en Inde (Gurudwara signifie ‘porte vers le guru’). L’emplacement du temple actuel était à l’origine un tout petit palais, Jaisinghpura palace, appartenant au Raja Jai Singh au XVIIe siècle. Le 8e Guru Sikh, Guru Har Krishnan, y séjourna en 1664, alors que les épidémies de variole et de choléra faisaient rage. Il ouvrit le palais pour venir en aide aux personnes malades et leur distribuer l’eau du puits. Atteint par la maladie, il mourut le 30 mars 1664. Aujourd’hui, 45000 de repas préparés par des bénévoles dans les grandes cuisines sont servis tous les jours à tous ceux qui le souhaitent. L’eau du grand réservoir est sacrée et toujours louée pour ses vertus curatives.

     

    Pour pouvoir entrer, nous avons dû ôter nos chaussures et porter un foulard orange symbolique dans les cheveux :

     

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

     

     

    Vue sur le temple, sur le sommet, on peut observer une ancienne antenne en fer orange avec à son sommet un poignard :

     

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

     

     

    Malheureusement, nous n’avions pas le droit de prendre des photos à l’intérieur, juste à l’entrée, ce qui est vraiment dommage, car c’est vraiment magnifique à l’intérieur. C’est tout doré, cela brille de mille feux. Il y a aussi une magnifique petite chambre avec un petit lit fait de feuilles d’or pour leur livre sacré. Il faudrait que je pense à faire la même chose chez moi, pour mes livres préférés ! ^^

     

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

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    Un bassin pour les ablutions :

     

     

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

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    Après, nous nous sommes rendus dans les cuisines où nous avons pu participer à la conception de leur repas offert pour tout ceux qui le souhaitent, en préparant des Nans. Bon, comme vous pouvez vous en doutez, Christophe s’est bien mieux débrouillé que moi pour étaler la pâte, mais bon, j’ai beaucoup fait rire les Sikhs.

     

     

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

     

     

    Nous avons beaucoup aimé cette visite. Les Sikhs sont vraiment très accueillants, même si l’on ne partage pas leur religion, tout le monde nous sourit. C’est la première fois, où l’on s’est senti totalement accepté dans un temple. Les membres de leur communauté essayaient ne nous parler sans rien demander en retour. En plus, j’aime beaucoup le principe d’offrir un repas à tous et que tous les gens de cette religion viennent y contribuer, même les plus riches, car le temple fonctionne sur le principe du bénévolat et des dons. Un bel exemple de générosité et de partage.

    Bon, Christophe aime aussi beaucoup cette religion, car les hommes ne coupent jamais leurs cheveux depuis leur naissance et qu’ils portent toujours un poignard sur eux. Bon après, ils n’hésitent pas non plus à prendre les armes quand ils l’estiment nécessaire. Ce sont eux qui ont tué la Première ministre Indira Gandhi, mais bon, elle avait envoyé son armée dans le temple d’or d’Amritsar pour éliminer des terroristes, mais des civils sont morts dans cette attaque, ce qui a entraîné beaucoup de conflits entre hindous et sikhs.

     

     

    Après ce temple, nous nous sommes rendus dans un lieu sacré pour tous les Indiens le Raj Ghat

     

     

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

     

    Le Raj Ghat, mémorial du Mahatma Gandhi, est une simple plateforme de marbre noir qui marque l'endroit de sa crémation le 31 janvier 1948.

    Une flamme éternelle brûle à l'une de ses extrémités. Le Raj Ghat est situé sur les rives de la rivière Yamuna à Delhi en Inde.

    Sur le mémorial est inscrit l'épitaphe Hē Ram, qui sont les dernières paroles murmurées par Gandhi.

     

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

     

     

    Après ces visites, nous avons enfin eu le droit à un quartier libre dans un bazar de Delhi. Nous en avons profité un peu, mais je dois avouer qu’après un moment avec toutes les odeurs d’encens, j’ai été malade. Malheureusement, nous n’avons pu nous abriter et découvrir le Mc Do indien, car il était fermé. C’est malheureusement plus une sortie du week-end, mais en Inde, c’est beaucoup moins fréquenté que chez nous. Et puis, je pense que cela aurait été frustrant d’y manger, car il n’y a que du poulet.

     

    Une fois toutes ces visites terminées, nous avons fait nos adieux à notre guide qui a vraiment été très bien tout au long du séjour. C’était un excellent conteur qui nous a fait rêver durant ce périple et a contribué à faire de ce voyage un des meilleurs moments de notre vie.

     

     

    Après une bonne nuit de sommeil, nous avons repris l’avion. Cela encore été très long, surtout que nous n’avons pas réussi à dormir. Du coup, nous avons enchaîné les films. Une fois arrivés en France, on s’est précipité dans le premier Mc Do qu’on a trouvé, car cela nous avait bien manqué et que la gastronomie indienne n’est pas une des meilleures qui nous a été donnée de goûter. Bon, je vous rassure, la gastronomie américaine non plus, mais bon on s’est bien rattrapé entre temps.

     

     

    Plus de photos de Delhi à cette adresse :

    http://tales-of-india.eklablog.com/delhi-capitale-indienne-gallery205402

     


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  • L’origine

     

    La religion Sikh

     

     

    Les sikhs représentent la cinquième religion du monde avec près de vingt millions de pratiquants.

    Cette religion remonte au XVIème siècle. Gurû Nânak est l’inspirateur de cette religion.

    Après un voyage à La Mecque il revient en Inde et fonde Katarpur, littéralement la Ville du Créateur. Il crée cette religion en vue de surpasser l’islam et l’hindouisme, les deux religions principales en Inde. Il s’évertue à expliquer qu’il n’existe ni hindous ni musulmans, seuls des disciples. Le mot sikh, disciple en sanskrit, provient de là.

    En mourant, Gurû Nânak désigne celui qui doit le remplacer comme guru. Pendant les deux siècles suivants, neuf Gurus se succèdent. Tous sont habités par la même lumière qui habitait Gurû Nânak. Tous ces gurus sont des êtres éclairés et veulent conférer aux humains la possibilité de se développer spirituellement et d’atteindre le bien-être moral.

     

     

    Les coutumes

     

    Chacun des gurus contribue au développement du sikhisme. Ainsi, le cinquième guru donne à la religion son lieu saint : le temple d’or d’Amritsar. C’est le dixième et dernier guru sikh, Gobind Singh, qui décide qu’il est le dernier et que désormais l’autorité religieuse passera par les textes saints et la communauté sikhe.

    C’est également lui qui introduit les cinq signes distinctifs sikhs, les 5K ;

    – le Kirpan ; une dague courbe dont la longueur varie.

    – le Kesh ; le fait de porter les cheveux longs attachés dans un turban.

    – le Kangh(a) ; leur peigne qui symbolise la propreté.

    – le Kara ; qui est leur bracelet d’acier.

    – le Kachhera ; un caleçon de coton initialement pensé pour que les sikhs soient toujours prêts à courir ou monter à cheval sans être dénudés.

     

    La religion Sikh

     

    Par ces attributs, les sikhs peuvent rentrer dans le Khalsa faisant d’eux des « purs ».

    Les sikhs accordent une importance particulière au port de leur turban. C’est un véritable attribut religieux, et les vrais sikhs sont prêts à affronter beaucoup de difficultés pour le garder.

    En plus d’être un attribut religieux, le turban a une grande importance dans la vie d’un sikh. Ainsi, lors d’un mariage il est coutume que les hommes des deux familles échangent leur turban pour symboliser le respect qu’ils se portent.

    De même l’échange de turban peut intervenir entre deux amis. Il n’y a pas de couleurs fixes, elles sont toutes autorisées.

    En Inde et dans plusieurs autres pays comme l’Angleterre et le Canada, des lois spéciales ont été instaurées pour les sikhs. Ils peuvent notamment conduire des motos et scooters sans être obligés de porter un casque à cause de leur turban. En outre, ils peuvent garder leur poignard sur les vols intérieurs en Inde.

    Les sikhs ont le droit de porter une dague –un petit sabre-, le kirpan. Rares sont les moments où un sikh s’en sépare, il le garde même sur sa tête lorsqu’il se baigne. Le gouvernement a récemment déclaré que la loi sur le port d’armes ne s’appliquerait pas pour les sikhs et leurs kirpans. Dès lors, ils sont libres d’en porter le nombre voulu de la taille souhaitée.

     

     

    Les enseignements

     

    La religion sikhe prône résolument la compassion et la tolérance envers tous les êtres vivants. D’ailleurs, toute personne est la bienvenue au temple d’Amritsar, pour y prier, y loger ou manger, quelle que soit sa croyance et son origine.

    Le Sikhisme véhicule un message de fraternité et de paix.

    L’intégralité des enseignements des sikhs sont réunis dans le Siri Gurû Granth Sahib, livre sacré des sikhs. La religion sikhe se fonde sur l’idée d’un dieu unique, infini et éternel. Un des postulats de base est que toutes les religions peuvent mener au Dieu unique, la religion sikh étant seulement la plus rapide et directe.

    Dans le livre sacré des sikhs, il est écrit explicitement qu’il faut se garder de dire que la Bible, le Coran et les Védas sont faux ; ne pas les prendre en compte reviendrait à être dans l’erreur. Le sikhisme est donc une religion qui admet, reconnaît et respecte les autres religions.

    Mélange d’hindouisme et d’islam, les sikhs croient que tout musulman qui méprise les dieux des hindous méconnaît en réalité Allah. L’inverse est également vrai ; tout hindou qui méprise le dieu coranique Allah ignore tout de l’Être suprême.

    Au même titre que l’hindouisme, le sikhisme est aussi basé sur la théorie du karma et de la réincarnation. Le but de tout être vivant est de sortir de ce cycle des réincarnations. Par cet aspect-là le sikhisme se rapproche plus de l’hindouisme.

    Cependant, par son approche complètement monothéiste, le sikhisme se rapproche de l’islam. Les sikhs croient en un unique Dieu suprême. Les fondements principaux de cette religion sont la tolérance, l’absence de haine et l’acceptation de l’autre.

     

     

    La femme dans la société Sikh

     

    La femme est considérée comme une part importante de la communauté Sikh. On lui doit la plus extrême vénération pour son rôle dans la famille et la Société. La naissance d'une fille n'est pas considérée comme une malchance; il n'existe pas non plus de coutume telle que Sati - la mort d'une veuve sur le bûcher funéraire de son mari décédé. Au contraire, une femme veuve a le droit de se remarier si elle le désire.

    On estime qu'une femme a la même âme qu'un homme, elle a un droit égal au progrès spirituel, à assister à des offices religieux, à réciter les hymnes divins au temple Sikh. Elle est également en droit de participer et d'officier à toute cérémonie y compris le baptême.

     

    Les femmes Sikh ne portent pas le voile (Purdah). Le paiement d'une dot et le divorce ne sont pas autorisés. Porter des vêtements qui dénudent le corps et éveillent des pensées luxurieuses est considéré comme déshonorant.


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  • Sarnath, situé à une dizaine de km de Bénarès est la ville où Siddartha Gautama, le Bouddha, a livré son premier discours après avoir reçu 'la lumière' (à Bodhgaya), probablement au 5ème siècle avant notre ère.  La ville est devenue un centre d'étude et de recueillement bouddhiste, prenant son essor surtout après la conversion d'Ashoka ou Asoka, l'empereur de l'Empire  Mauryan de 273 av. J.-C. à 232 av. J.-C.  

    En effet, Asoka accède au pouvoir en 273 av. J.-C. et s'efforce tout d'abord de consolider et d'agrandir l'empire hérité de son père Bindusara. À la suite de la conquête meurtrière du Kalinga,  qui aurait fait selon ses dires 150 000 prisonniers, 100 000 tués et autant de morts de famine et de maladie. Ce triomphe sanglant provoque chez le souverain une crise morale et politique qui le conduit à adopter les principes non violents du bouddhisme. Dès lors l'empire n'est plus troublé par la guerre et, en souverain pacifique, il s'emploie à l'organiser grâce à un corps important de fonctionnaires et une police efficace ainsi qu'au travers d'édits gravés sur des rochers ou des colonnes dispersés dans tout le pays. Il interdit les sacrifices, promeut le végétarisme et encourage la diffusion du bouddhisme en Inde et dans toute l'Asie.

    Le film Bollywood Asoka de Santosh Sivan nous relate sa vie de manière romancée.

     

    Le site de Sarnath continue à prospérer sous la dynastie des Pala avant de subir, en 1026, les coups du pillard afghan Mahmoud de Ghazni lors d'un de ses 17 raids dans le nord de l'Inde.

    Le Dharmachakrajina Vihara est le dernier grand monastère érigé sur le site, une construction patronnée par l'épouse Kumardevi du raja de la principauté de Bénarès, Govindachandra de la dynastie des Gahadavala, qui régna de 1114 à 1154.

    Le site est rasé par le sultan de Delhi Qutb ud-Din Aibak en 1194 et devient inactif avec la quasi-disparition du bouddhisme de la terre indienne. Il tombe alors dans l'oubli durant six siècles jusqu'en 1794, lorsque Jagat Singh, le divan du raja de Bénarès, récupère des briques du Stupa Dharmarajika pour les utiliser comme matériau de construction. Puis, en 1798 Jonathan Duncan, le résidant anglais à Bénarès fait une découverte très importante, celle-ci entraînera le début de nombreuses fouilles et de remise à jour du site dans l’espoir de trouver un trésor. 

     

     

    Un temple moderne  construit en 1931 par un bouddhiste du Sri Lanka, c’est ce bonze qui est à l’origine de la restauration des monuments de Sarnath. 

     

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

     

     

    À l’intérieur, il y a des peintures relatant la vie de Bouddha :

     

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

     

     

    Ce temple  possède une statue en or de Bouddha, encadrée de fleurs artificielles  et de lampes en forme de fleurs de lotus. Les pèlerins viennent y prier tous les jours.

     

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

     

     

    Le moine du temple (très désagréable, il nous réclamait de l’argent pour les photos) et des écoliers en visite :

     

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

     

    L’arbre pipal (de Bodhi) : 

    Descendant d’un rameau pris sur un arbre de Ceylan qui lui-même serait un rejeton de l’arbre sacré de Bodhgaya, sous lequel Bouddha reçu l'illumination ! Cet arbre est l’objet de nombreuses dévotions de la part des pèlerins, une enceinte a été construite autour de lui. Devant celui-ci, dans un petit pavillon, se trouve une représentation de Bouddha prêchant à ses cinq premiers disciples.

     

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

     

     

    Vue sur Le Dhâmek Stûpa » monastère assez imposant : 28 m de diamètre à la base et 33 m de hauteur, fait en briques. Subsistent encore aujourd’hui quelques frises, à 6 m de haut, se trouvent des niches dans les huit directions qui, jadis, abritaient des statues de l’illuminé. C'est ici que Bouddha aurait prêché son premier sermon il y a 2500 ans. Ce sermon appelé "la mise en mouvement de la roue du dharma" résume les grands principes bouddhistes.

     

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

     

     

    Des touristes prenant en photos d’autres touristes :

     

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

     

     

    Nous avons aussi visité un jardin où beaucoup de bouddhistes étrangers, notamment thaïlandais y ont construit des statues en l’honneur de Bouddha :

     

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

     

     

    Reproduction du Pilier d’Asoka :

    Aujourd’hui, c’est un symbole de l’Inde. On y retrouve sous les lions, des roues d’Asoka qui ont 24 rayons pour les 24 h d’une journée, ainsi que 4 animaux liés à Bouddha :

    L’éléphant dont sa mère rêvait enceinte, le cheval, car il a quitté son palais sur cet animal, le lion, car il est de la caste du Guerrier et enfin le taureau, car c’était son signe astrologique.

     

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

     

     

    Par la suite, nous avons encore fait une boutique de luxe pour des soieries, mais après avoir profité d’un coca gratuit (c’est le seul intérêt de ces boutiques), j’en ai profité pour fuguer dans une petite boutique en face aux prix beaucoup plus abordables ! ^^

     

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

     

     

    Enfin, nous nous sommes rendus à l’aéroport de Bénarès pour retourner à Delhi. Le vol a été bien plus long que notre précédent vol intérieur et le chargeur de ma tablette liseuse ayant rendu l’âme, je me suis quelque peu ennuyé. En plus, j’étais fortement agacée par la douane qui m’avait dérobé mon briquet.

     

     

    Une fois arrivés à Delhi, nous nous sommes installés à l’hôtel Anila  pour 2 nuits.

     

     

    Vous trouverez plus de photos à cette adresse :

    http://tales-of-india.eklablog.com/sarnath-le-berceau-du-bouddhisme-gallery205272

     


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  • Le bouddhisme est la troisième religion en Inde. Pour les hindous, Bouddha est la 9ème réincarnation de Vishnou.

     

    L'histoire de Bouddha

     

     

    Siddhartha (Bouddha) est né autour de 563 avant JC. dans la ville de Kapilavastu (située aujourd'hui au Népal). Les parents de Siddhartha étaient le roi Shuddhodana et la reine Maya, qui dirigeaient le clan des Sakyas. L'histoire de sa naissance est miraculeuse... Une nuit la reine Maya rêva qu'un éléphant à six trompes portant dans sa trompe une fleur de lotus rentra en elle par le côté droit, au même moment un fils fut conçu. Les Brahmanes (religieux) vinrent et interprétèrent le rêve de la manière suivante. cet enfant sera soit le plus grand roi du monde soit le plus grand des ascètes ( saint homme qui pratique l'abandon de l'égo). Le futur enfant fut nommé Siddhartha, ce qui signifie "celui dont le but est accompli"

     

    L'histoire de Bouddha

     

    Plus tard quand la reine Maya était en route pour la maison de son père afin de préparer la naissance, elle fit arrêter son chariot dans le jardin de Lumbini et s'appuya sur une branche d'arbre pour se reposer. À cet instant , Siddhartha sortit de son sein droit sans aucune aide. L'enfant marcha sept pas dans les quatre directions, et des fleurs de lotus surgirent là ou son pied touchait terre. Alors l'enfant déclara, "Je n'aurai plus de vie future à endurer, ceci est ma dernière incarnation. Maintenant puisse je détruire et arracher les racines cause de la souffrance des renaissances successives." Sept jours plus tard la reine Maya mourut. Mahaprajapati, la sœur de Maya s'occupa de Siddhartha. Le roi Shuddhodana évita à Siddhartha toutes les formes de souffrance. Quand Siddhartha eut 20 ans , il épousa Yasodhara, la fille de l'un des ministres, et un an après ils eurent un fils nommé Rahula (ce qui signifie "entrave" ou "empêchement").

     

    À l'âge de 29 ans, Siddhartha demanda à son conducteur de char , Channa, de l'emmener deux fois hors de la cité sans l'assentiment du roi. Durant ces deux voyages, Siddhartha vit "Les quatre spectacles" qui changèrent sa vie. Pendant son premier voyage, il vit la vieillesse, la maladie et la mort. Dans le second, il vit un saint homme errant, un ascète, sans possessions. Siddhartha commença à questionner le saint homme, lequel était rasé, vêtu d'une seule robe déchirée jaune, et s'aidant d'un bâton de marche. L'homme lui déclara, "Je suis... terrifié par la ronde incessante des vies et des naissances et ai adopté cette vie de pauvreté afin d'atteindre la libération... Je cherche l'état bénit dans lequel la souffrance, la vieillesse et la mort sont inconnus." Cette nuit-là, Siddhartha silencieusement embrassa sa femme et son fils, et ordonna à Channa de le conduire dans la forêt. En lisière de forêt, Siddhartha sortit son épée incrustée de joyaux, et se coupa les cheveux et la barbe. Il ôta tous ses habits princiers et enfila la robe jaune des saints anachorètes. Il ordonna à Channa de rapporter toutes ses possessions à son père.

     

    À partir de ce moment, Siddhartha erra à travers le nord-est de l'Inde, visitant des saints hommes, et étudiant les concepts de Samsara (réincarnation), Karma (loi de cause à effet), et Moksha (délivrance) . Attiré par les idées sur Moksha, Siddhartha s'installa sur les rives de la rivière Nairanjana , et pratiqua de sévères austérités, restant constamment en méditation. Après six années passées à boire et à manger juste suffisamment pour rester en vie, son corps était émacié, et il devint très affaibli. Cinq autres saints hommes se joignirent à lui, espérant apprendre de son exemple.

     

    L'histoire de Bouddha

     

     

    Un jour, Siddhartha réalisa que ces années d'austérité n'avaient fait qu'affaiblir son corps, et qu'il n'arrivait plus à méditer efficacement. Quand il marcha vers la rivière pour prendre son bain, il était devenu trop faible pour avancer, et les arbres inclinèrent leurs branches afin de le soutenir. À cet instant, une jeune fille nommée Nandabala vint et lui offrit un bol de lait et du riz, que Siddhartha accepta. À cette vue les cinq compagnons de Siddhartha le quittèrent. Régénéré par cette nourriture, Siddhartha s'assit sous un figuier (connu sous le nom d'arbre de la bôdhi, ou arbre d'illumination) et résolut de trouver une réponse à la question de la souffrance. Pendant qu'il méditait, Mara (le diable) envoya ses trois fils et filles pour tenter Siddhartha avec la soif, l'appétit, le mécontentement, et la tentation des plaisirs. Siddhartha, inébranlable, entra dans une profonde méditation, et obtint le souvenir de toutes ses naissances, comprenant l'infini cycle des naissances et des morts, et avec une certitude absolue il rejeta les passions et l'ignorance génératrices de la naissance. C'est là que Siddhartha atteint l'éveil et devint le Bouddha (l'illuminé). Désirs et souffrances s'étant éteints. Il était devenu Bouddha, il expérimenta alors le Nirvana... "Il y a un lieu qui n'est ni la terre, ni l'eau, ni le feu, ni l'air...qui n'est pas ce monde ou un autre monde, ni le soleil ou la lune. qui ne va et vient, endurant naissance ou mort. C'est l'absolu fin de toutes les souffrances." Néanmoins plutôt que de rejeter ce corps et cette existence, le bouddha fit un acte de grand sacrifice. Il retourna vers le monde, déterminé à partager son illumination autrui de manière à ce que tous puissent mettre fin aux cycles des souffrances causées par le cycle incessant des renaissances.

     

    L'histoire de Bouddha

     

     

    Bouddha vint à la citée de Sarnath et retrouva dans le parc des cers les cinq ascètes qui l'avaient quitté. Quand ils virent le bouddha, ils réalisèrent qu'il avait atteint le plus haut état de sainteté.. Le bouddha commença à leur enseigner ce qu'il avait appris. Il fit un cercle sur le sol avec des grains de riz, représentant la roue de la vie que l'on parcourt existence après existence. Cet enseignement fut appelé le sermon du parc des cerfs, ou encore "La mise en mouvement de la roue de la Loi." Siddhartha révéla qu'il était devenu un Bouddha, il décrivit les plaisirs qu'il avait connus en tant que prince, et sa vie de sévères pratiques ascétiques. Aucun de ces chemins ne pouvait mener vers le Nirvana. Le chemin juste est la voie du Milieu, qui consiste à rester loin des extrêmes.

     

    L'histoire de Bouddha

     

    "Répondre aux exigences de la vie n'est pas condamnable," enseigne le Bouddha. "Garder le corps en bonne santé est un devoir, autrement nous ne serons pas capables d'allumer la lampe de la sagesse et de garder notre esprit ferme et clair." Bouddha leur enseigna alors le Dharma, qui consiste dans les quatre nobles vérités et l'octuple sentier. Les cinq ascètes et d'autres se joignirent au bouddha et l'accompagnèrent partout. Comme de plus en plus les rejoignait, le Bouddha organisa une Sangha, une communauté de bhikkus (moines ordonnés et plus tard de nonnes). La Sangha préserva le Dharma, et permit aux bhikkus de se concentrer sur le but que représentait le Nirvana. À la saison des pluies, ils s'installaient dans des Viharas (lieux de retraite). Upasaka, les disciples qui croyaient dans les enseignements du Bouddha, mais ne pouvaient suivre les strictes règles de la Sangha, étaient encouragés à suivre les cinq préceptes. Le Bouddha retourna à son lieu de naissance Kapilavastu, son père fut mortifié de voir venir son fils lui mendier de la nourriture. Bouddha embrassa le pied de son père et dit, "Vous appartenez à une noble lignée de roi. Mais j'appartiens à la lignée des Bouddhas, et tous ont vécu d'aumônes." Le roi Shuddhadana se remémora alors la prophétie des brahmanes et se réconcilia avec son fils. La femme du Bouddha son fils et plus tard son cousin Ananda rejoignirent alors la Sangha.

     

    L'histoire de Bouddha

     

     

     

    Quand le bouddha eut 80 ans, un forgeron du nom de Cuanda lui offrit de la nourriture qui le rendit malade. Le Bouddha se forçat à voyager vers Kushinagara, il s'allongea sur le côté droit pour se reposer dans un bosquet d'arbres shala. Comme une foule de fidèles se rassemblait, les arbres fleurirent et répandirent des pétales sur le Bouddha. Le Bouddha dit à Ananda, "Je suis vieux et mon voyage s'approche de sa fin. Mon corps est comme une charrette délabrée maintenu ensemble par quelques courroies de cuir." Trois fois, le Bouddha demanda si l'on voulait lui poser des questions, mais tous restaient en silence. Finalement le Bouddha dit, "Tout ce qui est créé est sujet au déclin et à la mort. Tout est transitoire. Travailler pour votre libération avec diligence. Passant successivement par plusieurs états de méditation, Bouddha décéda et atteint le Parinirvana (la cessation des perceptions et de la sensation).


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