• Le top 5 de Violaine :

     

    1- Le Taj Mahal

     

    Bilan

     

    2- Le temple Sikh de Delhi, il est vrai qu’il y a des monuments aussi voir plus beaux en Inde, mais il y a une ambiance tellement chaleureuse et conviviale que pour moi, c’est un lieu que j’ai vraiment adoré.

     

    Bilan

     

    3- Les temples de Kadjuraho : les sculptures sont vraiment magnifiques

     

    Bilan

     

    4- Jaisalmer : j’aime ce qui brille donc la ville dorée indienne m’a vraiment marquée

     

    Bilan

     

    5- Le temple Jaïn de Ranakpur perdu au milieu de la jungle avec tous ses singes

     

    Bilan

     

    Bon et en bonus, je vais quand mettre l’île Jag Mandir où je veux me remarier! ^^

     

    Bilan

     

     

    Mais bon après, il y a tellement d’autres lieux magnifiques comme Fathepur Sikri, la cour des Paons et les jardins suspendus du City Palace d’Udaipur, les chambres à miroir de la plupart des palais et forteresses qu’on a fait…

     

     

    Les regrets  de Violaine :

     

    • Amritsar et son temple d’Or, j’aurais adoré le voir
    • Ne pas avoir croisé Sharuck Khan ni Shahid Kapoor, ni Saif Ali Khan. Je savais que j’aurais dû faire une halte à Bombay
    • La nourriture : quand on part en voyage organisé en groupe, la nourriture se résume à un buffet sans grande saveur.
    • Ne pas avoir visité de mosquée, notamment celle de Fathepur Sikri
    • 15 jours c’est trop court pour tout voir, j’aurais dû partir un mois au moins
    • J’aurais aimé participer à un mariage indien, forcément! ^^

     

     

    Le top 5 de Christophe :

     

    1- Le Taj Mahal

     

    Bilan

     

    2- Le City Palace d’Udaipur avec la cour des paons et les chambres

     

    Bilan

     

    3- Fathepur Sikri, surtout pour l’histoire d’amour conté par le guide de Jodha et Akbar

     

    Bilan

     

    4- Le temple Sikh de Delhi pour l’ambiance

     

    Bilan

     

    5- Les temples de Kadjuraho et ses scupltures

     

    Bilan

     

    Aucun regret, à part d’avoir été malade et pour lui, 15 jours de voyages, c’est déjà pas mal !

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Pour notre avant-dernier jour, nous avons visité Delhi.

     

    Un peu d’histoire :

     

    Delhi est située sur les bords de la rivière Yamuna, et est depuis longtemps une ville importante, placée sur les routes de commerce du nord-ouest aux plaines du Gange. Elle a été la capitale historique de plusieurs empires indiens. Delhi est notamment rattachée à l'Empire moghol en 1526 après la victoire du prince Babur face au dernier sultan de Delhi. Les Moghols établissent leur capitale dans la partie de la ville maintenant connue comme le Vieux Delhi (Old Delhi). Elle reste capitale jusqu'en 1707 et la défaite des Moghols face aux Marathas. Au début du xxe siècle, pendant la colonisation britannique, le gouvernement britannique et plus particulièrement Georges V décide de déplacer la capitale de Calcutta, jugée trop excentrée, vers la ville de Delhi : New Delhi est ainsi construite au sud de la vieille ville et devient la capitale de l'Empire britannique des Indes en 1911. En 1947, l'Inde indépendante confirme New Delhi comme capitale du nouveau pays : New Delhi, situé au sein du territoire de la Capitale nationale, accueille les institutions du gouvernement central de la République d'Inde, y compris le Parlement.

     

     

    Nous avons pu observer de loin la mosquée Jama Masjid, mais nous ne l’avons malheureusement pas visitée :

     

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

     

     

    La Jama Masjid dite aussi grande mosquée de Shahjahânabâd ou grande mosquée de Delhi, est la plus grande de l'Inde, elle peut accueillir 25 000 personnes. Construite entre 1644 et 1656 sous le règne de l'empereur moghol Shâh Jahân, elle est revêtue de grès rouge. Utilisant le plan moghol elle se compose d'une grande cour pavée et surhaussée sur laquelle donnent trois hautes portes, une sur chaque côté.

     

     

    La porte de l'Inde :

     

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

     

    Elle a été construite par l'architecte Edwin Lutyens pour commémorer les soldats indiens dont ceux de l'Armée des Indes britanniques morts durant la Première Guerre mondiale et la troisième guerre anglo-afghane en 1919.

    Les noms des soldats morts durant ces guerres sont gravés sur les murs. Depuis 1971, il y brûle l'Amar Jawan Jyoti, la flamme du soldat éternel.

     

     

    Une église :

     

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

     

     

    Le palais présidentiel :

     

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

     

    Rashtrapati Bhavan est la résidence officielle du président de l'Inde. Le bâtiment de 340 pièces a été construit de 1912 à 1929 pour le Vice-roi des Indes pendant la colonisation britannique, lors du déplacement de la capitale coloniale de Calcutta à New Delhi.

     

     

    Le parlement :

     

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

     

     

    Le fort Rouge :

     

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

     

    Le Fort rouge, aussi appelé le Palais-fort de Shahjahanabad ou Lal Qil'ah, est une forteresse d'architecture moghole de Delhi, Inde. Il est inscrit depuis 2007 sur la liste du patrimoine mondial.

    Le fort est aussi le lieu depuis lequel le Premier ministre d'Inde s'adresse à la nation chaque 15 août (l'Inde a acquis son indépendance le 15 août 1947), il est le symbole de l'indépendance de l'Inde.

    Il a été construit par l'empereur moghol Shâh Jahân entre 1636 et 1648

     

     

    Nous avons aussi pu observer de loin un des bidonvilles de Delhi. Dans ces bidonvilles, il y a au moins 7 millions d’habitants.

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

     

     

    Le matin, nous avons pu visiter le temple des Sikhs

     

    Gurudwara Bangla Sahib est le lieu de pèlerinage sikh le plus réputé en Inde (Gurudwara signifie ‘porte vers le guru’). L’emplacement du temple actuel était à l’origine un tout petit palais, Jaisinghpura palace, appartenant au Raja Jai Singh au XVIIe siècle. Le 8e Guru Sikh, Guru Har Krishnan, y séjourna en 1664, alors que les épidémies de variole et de choléra faisaient rage. Il ouvrit le palais pour venir en aide aux personnes malades et leur distribuer l’eau du puits. Atteint par la maladie, il mourut le 30 mars 1664. Aujourd’hui, 45000 de repas préparés par des bénévoles dans les grandes cuisines sont servis tous les jours à tous ceux qui le souhaitent. L’eau du grand réservoir est sacrée et toujours louée pour ses vertus curatives.

     

    Pour pouvoir entrer, nous avons dû ôter nos chaussures et porter un foulard orange symbolique dans les cheveux :

     

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

     

     

    Vue sur le temple, sur le sommet, on peut observer une ancienne antenne en fer orange avec à son sommet un poignard :

     

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

     

     

    Malheureusement, nous n’avions pas le droit de prendre des photos à l’intérieur, juste à l’entrée, ce qui est vraiment dommage, car c’est vraiment magnifique à l’intérieur. C’est tout doré, cela brille de mille feux. Il y a aussi une magnifique petite chambre avec un petit lit fait de feuilles d’or pour leur livre sacré. Il faudrait que je pense à faire la même chose chez moi, pour mes livres préférés ! ^^

     

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

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    Un bassin pour les ablutions :

     

     

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

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    Après, nous nous sommes rendus dans les cuisines où nous avons pu participer à la conception de leur repas offert pour tout ceux qui le souhaitent, en préparant des Nans. Bon, comme vous pouvez vous en doutez, Christophe s’est bien mieux débrouillé que moi pour étaler la pâte, mais bon, j’ai beaucoup fait rire les Sikhs.

     

     

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

     

     

    Nous avons beaucoup aimé cette visite. Les Sikhs sont vraiment très accueillants, même si l’on ne partage pas leur religion, tout le monde nous sourit. C’est la première fois, où l’on s’est senti totalement accepté dans un temple. Les membres de leur communauté essayaient ne nous parler sans rien demander en retour. En plus, j’aime beaucoup le principe d’offrir un repas à tous et que tous les gens de cette religion viennent y contribuer, même les plus riches, car le temple fonctionne sur le principe du bénévolat et des dons. Un bel exemple de générosité et de partage.

    Bon, Christophe aime aussi beaucoup cette religion, car les hommes ne coupent jamais leurs cheveux depuis leur naissance et qu’ils portent toujours un poignard sur eux. Bon après, ils n’hésitent pas non plus à prendre les armes quand ils l’estiment nécessaire. Ce sont eux qui ont tué la Première ministre Indira Gandhi, mais bon, elle avait envoyé son armée dans le temple d’or d’Amritsar pour éliminer des terroristes, mais des civils sont morts dans cette attaque, ce qui a entraîné beaucoup de conflits entre hindous et sikhs.

     

     

    Après ce temple, nous nous sommes rendus dans un lieu sacré pour tous les Indiens le Raj Ghat

     

     

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

     

    Le Raj Ghat, mémorial du Mahatma Gandhi, est une simple plateforme de marbre noir qui marque l'endroit de sa crémation le 31 janvier 1948.

    Une flamme éternelle brûle à l'une de ses extrémités. Le Raj Ghat est situé sur les rives de la rivière Yamuna à Delhi en Inde.

    Sur le mémorial est inscrit l'épitaphe Hē Ram, qui sont les dernières paroles murmurées par Gandhi.

     

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

    treizième jour : Delhi, capitale indienne

     

     

    Après ces visites, nous avons enfin eu le droit à un quartier libre dans un bazar de Delhi. Nous en avons profité un peu, mais je dois avouer qu’après un moment avec toutes les odeurs d’encens, j’ai été malade. Malheureusement, nous n’avons pu nous abriter et découvrir le Mc Do indien, car il était fermé. C’est malheureusement plus une sortie du week-end, mais en Inde, c’est beaucoup moins fréquenté que chez nous. Et puis, je pense que cela aurait été frustrant d’y manger, car il n’y a que du poulet.

     

    Une fois toutes ces visites terminées, nous avons fait nos adieux à notre guide qui a vraiment été très bien tout au long du séjour. C’était un excellent conteur qui nous a fait rêver durant ce périple et a contribué à faire de ce voyage un des meilleurs moments de notre vie.

     

     

    Après une bonne nuit de sommeil, nous avons repris l’avion. Cela encore été très long, surtout que nous n’avons pas réussi à dormir. Du coup, nous avons enchaîné les films. Une fois arrivés en France, on s’est précipité dans le premier Mc Do qu’on a trouvé, car cela nous avait bien manqué et que la gastronomie indienne n’est pas une des meilleures qui nous a été donnée de goûter. Bon, je vous rassure, la gastronomie américaine non plus, mais bon on s’est bien rattrapé entre temps.

     

     

    Plus de photos de Delhi à cette adresse :

    http://tales-of-india.eklablog.com/delhi-capitale-indienne-gallery205402

     


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  • Sarnath, situé à une dizaine de km de Bénarès est la ville où Siddartha Gautama, le Bouddha, a livré son premier discours après avoir reçu 'la lumière' (à Bodhgaya), probablement au 5ème siècle avant notre ère.  La ville est devenue un centre d'étude et de recueillement bouddhiste, prenant son essor surtout après la conversion d'Ashoka ou Asoka, l'empereur de l'Empire  Mauryan de 273 av. J.-C. à 232 av. J.-C.  

    En effet, Asoka accède au pouvoir en 273 av. J.-C. et s'efforce tout d'abord de consolider et d'agrandir l'empire hérité de son père Bindusara. À la suite de la conquête meurtrière du Kalinga,  qui aurait fait selon ses dires 150 000 prisonniers, 100 000 tués et autant de morts de famine et de maladie. Ce triomphe sanglant provoque chez le souverain une crise morale et politique qui le conduit à adopter les principes non violents du bouddhisme. Dès lors l'empire n'est plus troublé par la guerre et, en souverain pacifique, il s'emploie à l'organiser grâce à un corps important de fonctionnaires et une police efficace ainsi qu'au travers d'édits gravés sur des rochers ou des colonnes dispersés dans tout le pays. Il interdit les sacrifices, promeut le végétarisme et encourage la diffusion du bouddhisme en Inde et dans toute l'Asie.

    Le film Bollywood Asoka de Santosh Sivan nous relate sa vie de manière romancée.

     

    Le site de Sarnath continue à prospérer sous la dynastie des Pala avant de subir, en 1026, les coups du pillard afghan Mahmoud de Ghazni lors d'un de ses 17 raids dans le nord de l'Inde.

    Le Dharmachakrajina Vihara est le dernier grand monastère érigé sur le site, une construction patronnée par l'épouse Kumardevi du raja de la principauté de Bénarès, Govindachandra de la dynastie des Gahadavala, qui régna de 1114 à 1154.

    Le site est rasé par le sultan de Delhi Qutb ud-Din Aibak en 1194 et devient inactif avec la quasi-disparition du bouddhisme de la terre indienne. Il tombe alors dans l'oubli durant six siècles jusqu'en 1794, lorsque Jagat Singh, le divan du raja de Bénarès, récupère des briques du Stupa Dharmarajika pour les utiliser comme matériau de construction. Puis, en 1798 Jonathan Duncan, le résidant anglais à Bénarès fait une découverte très importante, celle-ci entraînera le début de nombreuses fouilles et de remise à jour du site dans l’espoir de trouver un trésor. 

     

     

    Un temple moderne  construit en 1931 par un bouddhiste du Sri Lanka, c’est ce bonze qui est à l’origine de la restauration des monuments de Sarnath. 

     

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

     

     

    À l’intérieur, il y a des peintures relatant la vie de Bouddha :

     

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

     

     

    Ce temple  possède une statue en or de Bouddha, encadrée de fleurs artificielles  et de lampes en forme de fleurs de lotus. Les pèlerins viennent y prier tous les jours.

     

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

     

     

    Le moine du temple (très désagréable, il nous réclamait de l’argent pour les photos) et des écoliers en visite :

     

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

     

    L’arbre pipal (de Bodhi) : 

    Descendant d’un rameau pris sur un arbre de Ceylan qui lui-même serait un rejeton de l’arbre sacré de Bodhgaya, sous lequel Bouddha reçu l'illumination ! Cet arbre est l’objet de nombreuses dévotions de la part des pèlerins, une enceinte a été construite autour de lui. Devant celui-ci, dans un petit pavillon, se trouve une représentation de Bouddha prêchant à ses cinq premiers disciples.

     

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

     

     

    Vue sur Le Dhâmek Stûpa » monastère assez imposant : 28 m de diamètre à la base et 33 m de hauteur, fait en briques. Subsistent encore aujourd’hui quelques frises, à 6 m de haut, se trouvent des niches dans les huit directions qui, jadis, abritaient des statues de l’illuminé. C'est ici que Bouddha aurait prêché son premier sermon il y a 2500 ans. Ce sermon appelé "la mise en mouvement de la roue du dharma" résume les grands principes bouddhistes.

     

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

     

     

    Des touristes prenant en photos d’autres touristes :

     

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

     

     

    Nous avons aussi visité un jardin où beaucoup de bouddhistes étrangers, notamment thaïlandais y ont construit des statues en l’honneur de Bouddha :

     

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

     

     

    Reproduction du Pilier d’Asoka :

    Aujourd’hui, c’est un symbole de l’Inde. On y retrouve sous les lions, des roues d’Asoka qui ont 24 rayons pour les 24 h d’une journée, ainsi que 4 animaux liés à Bouddha :

    L’éléphant dont sa mère rêvait enceinte, le cheval, car il a quitté son palais sur cet animal, le lion, car il est de la caste du Guerrier et enfin le taureau, car c’était son signe astrologique.

     

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

     

     

    Par la suite, nous avons encore fait une boutique de luxe pour des soieries, mais après avoir profité d’un coca gratuit (c’est le seul intérêt de ces boutiques), j’en ai profité pour fuguer dans une petite boutique en face aux prix beaucoup plus abordables ! ^^

     

    Douzième jour (2) : Sarnath, le berceau du bouddhisme

     

     

    Enfin, nous nous sommes rendus à l’aéroport de Bénarès pour retourner à Delhi. Le vol a été bien plus long que notre précédent vol intérieur et le chargeur de ma tablette liseuse ayant rendu l’âme, je me suis quelque peu ennuyé. En plus, j’étais fortement agacée par la douane qui m’avait dérobé mon briquet.

     

     

    Une fois arrivés à Delhi, nous nous sommes installés à l’hôtel Anila  pour 2 nuits.

     

     

    Vous trouverez plus de photos à cette adresse :

    http://tales-of-india.eklablog.com/sarnath-le-berceau-du-bouddhisme-gallery205272

     


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  • La nuit fut courte. Nous sommes partis à 5h du matin de notre petit hôtel que la plupart des membres du groupe ont trouvé sale. Une personne a même vu une souris dans le hall. Néanmoins, ce n’est rien à côté de ce qui nous attend à Bénarès. En effet, nous avons eu beaucoup de mal avec cette ville. Il faut la faire une fois dans sa vie, on est d’accord, mais c’est une ambiance très particulière, pour moi, c’est une ville de morts-vivants ! Les gens dorment dans la rue, même avec leurs bébés et enfants. Ils se réveillent très tôt pour travailler.

    En outre, il y a beaucoup d’handicapés et de mourants. Cela doit être la ville la plus sale qu’on ait vue en Inde.

    Le plus dur, c’est l’odeur, un mélange d’encens (je ne l’ai jamais supporté, enfant je faisais des crises d’hypoglycémie quand ma grand-mère m’emmenait à la messe à cause de cette odeur) et des bûchers funéraires.

     

     

    Un peu d’histoire :

     

    Bénarès, l'ancienne Kashi, doit son nom de Varanasi, par lequel on la désigne le plus souvent et officiellement, aux deux rivières, la Varuna et l'Assi qui s'y jettent dans le Gange, au nord et au sud. La ville doit sa sainteté à la présence du dieu Shiva Dieu de la Transformation. En effet, c'est au Manikarnika Ghat que Shiva creusa un puits pour retrouver une boucle d'oreille que Pârvatî, son épouse, avait perdue. Le symbole de la puissance créatrice de Shiva, le lingam symbole de Shiva, est présent partout à Bénarès, en innombrables exemplaires.

     

    Située sur la rive gauche du Gange, Bénarès occupe un promontoire dominant le fleuve, face au soleil levant. Cette rive est aménagée de ghats, c'est-à-dire de grands escaliers qui donnent accès au bord de l'eau. Dès l'aube, une foule dense de pèlerins patiente pour s'y baigner. Car la sainteté de l'eau du Gange est décuplée à Bénarès, ville sainte entre toutes, où chaque hindou devrait venir en pèlerinage au moins une fois dans sa vie.

    Toute l’année, des milliers de pèlerins y viennent afin de se baigner dans les eaux sacrées du fleuve ou pour y mourir. Car mourir à Bénarès c’est la promesse d’accéder plus vite à la vie éternelle.

     

     

    Les parasols sont les symboles des prêtres :

     

    Douzième jour : la ville sacrée de Bénarès

     

     

    Prêtre faisant une cérémonie :

     

    Douzième jour : la ville sacrée de Bénarès

    Douzième jour : la ville sacrée de Bénarès

     

     

     

    Des pèlerins :

     

    Douzième jour : la ville sacrée de Bénarès

     

     

    Nous sommes montés à bord d’un bateau pour voir le Gange :

     

    Douzième jour : la ville sacrée de Bénarès

    Douzième jour : la ville sacrée de Bénarès 

    Douzième jour : la ville sacrée de Bénarès 

    Douzième jour : la ville sacrée de Bénarès

    Douzième jour : la ville sacrée de Bénarès

     

     

    Des hommes et des femmes se baignent et lavent leurs linges :

     

    Douzième jour : la ville sacrée de Bénarès 

    Douzième jour : la ville sacrée de Bénarès

     

     

    Le Ghat des indiens du sud :

     

     

    Douzième jour : la ville sacrée de Bénarès

    Douzième jour : la ville sacrée de Bénarès

    Douzième jour : la ville sacrée de Bénarès

     

    Au cours de la balade, nous avons jeté une bougie dans le fleuve en faisant un vœu. Nous en avons profité pour tremper notre main et être ainsi bénis. Nous n’en sommes pas morts, je vous rassure ! ^^ D’ailleurs selon notre guide, l’eau du Gange est très pure et très bonne, mais à condition de la boire à la source. En effet, les eaux saintes sont saturées d’une pollution presque palpable : déchets divers, organiques, restes de corps, cendres…

     

    Douzième jour : la ville sacrée de Bénarès

     

     

    Le Manakarnika Ghat :

    Lieu sacré des crémations. Mourir à Bénarès permet de se libérer du cycle des renaissances, c'est-à-dire d'atteindre directement la Libération. C'est donc le vœu le plus cher de la plupart des hindous, et un grand nombre d'entre eux viennent ici dans l'espoir d'y atteindre le but ultime de la vie, c'est-à-dire le trépas.

     

     

     

    Douzième jour : la ville sacrée de Bénarès

    Douzième jour : la ville sacrée de Bénarès

     

     

    La cérémonie des crémations :

     

    Le mort est installé sur une table de la maison, les femmes pleurent autour. Il est recouvert d’un linceul, blanc si c’est un homme et rouge si c’est une femme. Le fils aîné tape fort sa tête afin d’en faire sortir du sang, symbolique de l’âme qui quitte le corps.

    Seuls les hommes sont présents lors de la crémation. On jette du beurre pour attiser le feu. Le fils aîné tourne d’abord 7 fois autour, puis les autres hommes en jetant de la bouse de vache pour attiser le feu.

    La crémation électronique pour les plus pauvres revient à 10 euros.

     

     

    Après la balade sur le Gange, nous nous sommes promenés en vieille ville.

     

    Douzième jour : la ville sacrée de Bénarès

    Douzième jour : la ville sacrée de Bénarès

    Douzième jour : la ville sacrée de Bénarès

    Douzième jour : la ville sacrée de Bénarès

    Douzième jour : la ville sacrée de Bénarès

     

     

    Dans le chowk principal, le temple le plus célèbre est le temple de Vishvanath, ou temple d'Or, en raison de la couleur dorée de ses dômes. Consacré à Shiva, il est interdit aux non-hindous depuis des attentats survenus en 2002 : les ruelles qui y donnent accès sont gardées par des militaires armés qui barrent l'entrée du périmètre à toute personne ayant un appareil photo et/ou un portable... Pas question de l'enfermer dans un sac. La seule solution pour avoir un aperçu de ce temple et admirer, sans le photographier, son toit recouvert de feuilles d'or, est de monter à l'étage d'un magasin d'artisanat situé juste en face. Du coup, ce n’est pas très intéressant.

     

     

    Bénarès au cinéma :

     

    Bon, là, j'ai vraiment la preuve que Bollywood nous ment. Voilà comment le film Laaga Chunari Mein Daag de Pradeep Sarkar voit la ville dans la chanson Hum To Aise Hain Song. Bin, je n'ai pas dû aller au même endroit ou ils ont dû passer la ville au Karsher pour le film, je ne vois pas d'autres explications :

     

     

     

     

    Plus de photos à cette adresse :

    http://tales-of-india.eklablog.com/la-ville-sacree-de-benares-gallery205268

     

     

     


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  • Khajurâho est le nom populaire donné à une très ancienne ville sacrée, Kharjûravâhâka, la « Cité des palmiers-dattiers » (il n’en reste plus guère de nos jours). La région alentour, relativement sèche, est peu peuplée et n’est fertile que juste après les pluies de la mousson.

     

    On pense que la cité fut fondée au IXe siècle comme capitale religieuse de la dynastie des Chandela. La plupart des temples furent édifiés entre 950 et 1050 (certains datent du XIIIe siècle). Ils sont de dimension modeste, le plus grand mesurant à peine 30 m de long, et sont construits de blocs de grès beige et rosé. Ils étaient consacrés aux cultes hindouistes, jaïn et bouddhiste (mais pour ces derniers, il n’y en a plus traces aujourd’hui). Au XIVe siècle, les musulmans du Sultanat de Delhi pillent et incendient la cité faisant passer le complexe de 85 temples à seulement 22. Leur capitale religieuse détruite et leurs grandes cités occupées, les Chandela perdent alors toute importance historique. Cachés au cœur de la forêt pendant plus de 700 ans, ils furent redécouverts en 1838 par le capitaine anglais T.S. Burt des Bengal Engineers qui fut à l’époque, choqué par les sculptures du Kama Sutra.

    Aujourd’hui, le site est classé par le patrimoine de l’Unesco depuis 1986.

     

    Onzième jour : Kadjuraho et ses temples du Kama Sutra

     

     

    Néanmoins, malgré la réputation sulfureuse de ce complexe, les sculptures du Kama Sutra ne représentent que 6 à 10 % de tout le site. Les sculptures décrivent surtout des scènes de la vie quotidienne. D’ailleurs pareil, dans les livres du Kama Sutra, il y a 7 livres et seul le dernier parle des fameuses 64 positions sexuelles.

     

    On distingue trois ensembles de temples, dont deux principaux :

     

    - Le groupe ouest qui est le plus important.

    - Le groupe est, près du vieux village, comporte surtout des temples Jains : temple d'Adinath, temple de Parshvanath, temple de Shantinath.

    - Le groupe sud, près du vieux village, moins fréquenté et plus disparate, comporte les temples de Duladeo et surtout celui de Chaturbhuja.

     

    Chaque temple est dédié à un Dieu et sont en général construit par 5, celui au milieu étant le principal.

     

     

    Pour la visite du groupe ouest des temples, nous avons eu un nouveau guide dont le grand-père, le père et le frère aîné sont ou ont été des prêtres de la caste des Brahmanes dans le temple encore en activité de Kadjuraho. Du coup, il était très respecté et se faisait toucher les pieds toutes les 5 mn par des gens désireux d’être bénis.

     

     

    Le Temple de Lakshmana

     

    Onzième jour : Kadjuraho et ses temples du Kama Sutra

     

    Le temple de Lakshmana, dédié à Vishnou, est construit vers 950 durant le règne du rajâ Chandelâ Yashovarman. il est bâti sur un large soubassement, encore rehaussé d'un haut socle que l'on gravit par une série de marches. C'est un temple d'architecture complexe, orné d'une profusion de sculptures : les murs extérieurs sont décorés de frises dans les parties basses, avec des sujets variés (animaux, érotiques, dieux, etc.), mais que par contre, les parties hautes sont peuplées, sur plusieurs registres, d'une foule compliquée de dieux, déesses, nymphes délicates dans des poses languides, monstres...

     

    Les quatre angles de la plate-forme du temple sont ponctués de petites chapelles :

     

    Onzième jour : Kadjuraho et ses temples du Kama Sutra 

    Onzième jour : Kadjuraho et ses temples du Kama Sutra

     

    Intérieur du temple :

     

    Onzième jour : Kadjuraho et ses temples du Kama Sutra

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     Le Temple de Matangeshvar

     

    Onzième jour : Kadjuraho et ses temples du Kama Sutra

     

    Il est en fait situé en dehors de l'enceinte payante, tout simplement parce que c'est le seul temple encore en activité ici (on le reconnait grâce au drapeau). Dédié au dieu Shiva sous la forme d'un gigantesque Lingam, ce temple est le plus ancien de Khajuraho, car il daterait du début du 10 ème siècle.

     

     

    Le Temple de Kandariya Mahadev :

     

    Onzième jour : Kadjuraho et ses temples du Kama Sutra

     

    Construit durant les années 1025-1050, le temple de Kandariya Mahadeva est situé immédiatement à l'ouest du temple de Lakshmana. Son nom, de kandarîya, grotte et mahadeo (forme de mahadeva, le grand dieu), un des noms de Shiva, montre qu'il est dédié à ce dieu qui, dans sa forme d'ascète médite dans une grotte. Haut de 30 m, il est le plus important du site tant par sa taille que par son ornementation avec près de 900 statues sculptées dans le grès jaune. L'intérieur très dépouillé, comme c'est d'usage, contraste fortement avec l'extérieur foisonnant de sculptures.

     

    Le temple de Devî Jagadambâ :

     

    Onzième jour : Kadjuraho et ses temples du Kama Sutra

     

    Le temple de Devî Jagadambâ partage la plate-forme du Kandarîya Mahadeva. Il s'agit d'un des plus finement décorés, avec en particulier de nombreuses scènes érotiques, toujours au même point de « fragilité ». Bien que comportant une grande représentation de la déesse Devî, il était probablement consacré autrefois à Vishnou.

     

     

    Quelques sculptures :

     

    Onzième jour : Kadjuraho et ses temples du Kama Sutra

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    Onzième jour : Kadjuraho et ses temples du Kama Sutra

    Onzième jour : Kadjuraho et ses temples du Kama Sutra

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    Des sculptures du Kama-Sutra :

     

    Onzième jour : Kadjuraho et ses temples du Kama Sutra

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    Comme vous pouvez le voir, la zoophilie était dans les mœurs, par contre quelqu’un a osé demandé au guide, s’il y avait aussi des homosexuels. Le guide s’est aussitôt refermé en disant que ça n’existait pas et que ça n’avait jamais existé en Inde. Ce qui est, bien entendu complètement faux, car le Kama Sutra l’évoque librement, mais bon, on ne va pas polémiquer.

     

     

     

    Après cette visite, notre avion pour Bénares ayant beaucoup de retard, nous sommes allés visiter le groupe est des temples de Kadjuraho :

     

    Il comprend 7 temples dont 4 Jaïns qui eux ne comportent aucune scène érotique.

     

    Fresque Jaïn Digambra :

     

    Onzième jour : Kadjuraho et ses temples du Kama Sutra

     

     

     

    Le Temple de Shantinath, encore en activité, connaît une ambiance de recueillement. Assez récent, il se singularise par une grande statue d'Adinath, le premier des Tirthankara mythiques.

     

    Onzième jour : Kadjuraho et ses temples du Kama Sutra

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    Après la visite, nous avons pu enfin faire un peu de shopping chez des marchands locaux pour la première fois du séjour (en revanche, nous avons fait beaucoup de boutiques de luxes : bijouterie, tapis, textiles, sculptures, pashmina… mais ce n’est pas ça qui m’intéressait ! ). Mais bon, ne nous emballons pas, il n’y avait que 4 boutiques qui se battaient en duel !

     

    Par la suite, nous sommes allés prendre l’avion à l’aéroport de Kadjuraho. Il est minuscule. Nous avons encore attendu longtemps, mais bon, il paraît que c’est courant que les avions ne soient jamais à l’heure. Nous nous sommes occupés comme nous pouvions et avons discuté avec d’autres Français qui avaient eu la chance de faire un circuit plus long long que le notre et qui étaient passés par Amritsar, la ville Sikh par excellence, où je rêve d’aller.

     

    Christophe en a profité pour guetter le coyote :

     

    Onzième jour : Kadjuraho et ses temples du Kama Sutra

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    Le problème des aéroports indiens, c’est aussi qu’ils sont procéduriers pour pas grand-chose. Pour pouvoir embarquer, il faut que notre billet soit tamponné dans différents service. Si il en manque ne serait-ce qu’un seul, il faut retourner le faire, sinon, il nous est impossible de prendre l’avion.

     

     

    Nous sommes finalement arrivé à l'hôtel Hindustan International à Benares.

     

     

    Plus de photos à cette adresse :

    http://tales-of-india.eklablog.com/kadjuraho-et-ses-temples-du-kama-sutra-gallery205264


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